© fuckyeahjackson.tumblr.com

prénom(s) et nom - artie joshua, suntybell
date de naissance - né un trois mars, il y a de cela 25 ans, au plus grand malheur de la société
date de mort - il y a cinq ans, le 17 juillet
cause de la mort - débile, franchement grotesque, une arme viking lui est tombé dessus lors d'une soirée médiévale
origines - purement anglais, et fier de l'être, originaire de la ville de Sheffield
les vivants et vous- "les vivants sont, comment dire, une source de disctraction et de fascination exemplaire pour moi. sans eux, que ferais-je de mes journées ? et surtout sans remedy, elle est le remède - haha la bonne blague - qui m'aide à vivre mon statut de fantôme de la façon la plus amusante possible. je vous jure, on s'ennuie pas. don't worry papy !"
avatar - jackson rathbone

pseudonyme et ou prénom - onion juice/valou
âge - quinze ans (a)
avis sur le forum - juste comme j'aime !
présence potentielle - cinq jours/semaine environ, tous les jours au soir souvent après le lycée et mes révisions, et le week-end en mode geek, haha.
crédits - moi-même, sous mon ancien pseudo.
le code -

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NOAH PASSA PAR LÀ.

rp mêlant à la fois histoire et caractère de votre personnage : l'ensemble de cette partie se devra d'être en deux parties distinctes, décrivant ainsi la vie sur terre de votre personnage, et sa vie "de mort" si je puis me permettre. Avec vingts lignes minimum par partie, vous pouvez cependant les agencer comme bon vous semble. Exprimez-y aussi les habitudes, goûts, espérances de votre personnage : bref, tout ce qui sera utile aux autres membres pour bien cerner votre personnage, que se soit pour le passé ou le présent. Bien sûr, vous pouvez ou non accentuer une partie par rapport à l'autre. N'hésitez pas à raconter sa mort.

❀ j'ai toujours aimé flirté avec la mort, quelle naze celle-là, il lui en a fallu du temps pour m'avoir !

Je n'avais même pas encore vu le jour que la mort tenta de mettre fin à mon existence. Mais en tant que fœtus vénérable, je l'ai vaincu. La fausse couche n'a pas eu lieu, au grand bonheur de mes parents. Oui, j'ai toujours été comme ça, à flirter avec ma grande amie, la mort. Mais un jour, elle finit par m'avoir. Pour elle toute seule.

Ma vie d'avant n'était que débauche, problèmes de santé et consommation de substances illicites. Je passais ma vie, à l'hôpital. Je connaissais le nom des docteurs, chirurgiens et infirmières par coeur, j'étais leur chouchou, et à force des commérages en bout de couloir, je savais tout de leur vie privée. Pire qu'une revue de presse, j'aurais pu écrire un livre sur tous ces ragots de grand-mère version médicale. La mort a souvent tenté de m'arracher au monde des humains et en ayant à recours à beaucoup de moyens différents : maladies inconnues à ce jour dont on ne pouvait guérir, alors que moi j'en guérissais - ne me demander pas comment, sans doute s'était elle rendue compte que cette tentative n'allait pas m'achever, bagarres aggravées dans des ruelles sombres, et pourtant je n'étais pas le genre à chercher la bagarre, même si je savais me défendre. Mais jusqu'à ce jour, elle ne m'avait pas encore eu. Vers dix-huit, cessant de vouloir jouer au king, et de me faire croire supérieur aux autres en fumant je ne sais quelle herbe ou en buvant je ne sais quel alcool ou en accostant n'importe quelle jeune fille, je me suis convaincu de rester sobre, de vivre sagement. Et pendant quelques temps ça a marché. Seulement voilà, cela faisant longtemps que je n'avais pas eu de nouvelle de madame la mort, et comme par hasard ce jour-là, elle est venue toquer à ma porte par surprise.

- Dépêche, Artie, on va être en retard ! me lança mon meilleur pote, Sammy, en sortant de ma chambre en dévalant les escaliers puis en sortant par la porte d'entrée.
- Ouais, ouais, j'arrive, t'emballe pas ! lui rétorquai-je, le suivant de près dans son sprint.
Il faisait encore clair ce samedi 17 juillet, forcément nous étions en été et nous étions en début de soirée. Le père de Sammy nous conduisait à une soirée médiévale où l'on avait rendez-vous avec d'autres amis et ma petite amie, Lòlla. Une fois arrivé à destination, je lâchai ma bande d'amis pour partir à la recherche de ma bien-aimée. Ce que je n'aurais jamais dû faire. Je pris un raccourci et passai dans le coin viking, où des armes viking y étaient entreposées, et d'autres accrochées au plafond. Je me dirigeai en direction de la sortie pour prendre le raccourci et j'entrevis la chevelure blonde de ce qui fut autrefois, ma copine. Et là, ce fut la fin. La vraie fin.

❀ dead is better than life.

Omg, mais où suis-je ? Allô, la terre, ici la lune ? Houston, vous me recevez ? Je suis actuellement dans.. dans du vide, un vide sans fin.

Je mis du temps à comprendre ce qui m'était arrivé. Mon âme errait dans des horizons plus flous les uns que les autres. Je ne voyais rien, que du néant, du flou, du vide. Que m'était-il arrivé ? J'allais bientôt le savoir. Déjà, je commençais à distinguer des vois lointaines, et des ombres bouger. Ma vue devint finalement presque normale, malgré un léger flou permanent, comme une ondulation sur l'image. Je vis mon corps, inerte. Sous une arme viking décrochée du plafond. Le choc. Moi. Mort. Si je m'étais attendu à ça. Mes proches hurlant au secours. Malheureusement il était trop tard les amis. J'aurais juste aimé vous dire que je vous aime. Adieu.

Je mis du temps à m'habituer à mon statut de "fantôme". C'était donc ça la mort. Errer sans but en tant qu'ectoplasme invisible parmi les humains. Sans qu'ils nous voient. Du moins c'est ce que je croyais. Mais je remarquais bientôt que certains pouvaient sentir ma présence. C'est là que ça devenait intéressant.

Cette sorte de renaissance me fit un bien fou. Je me retrouvais tel que j'étais au début de mes jeunes années. Fou, irresponsable, enjoué, faisait n'importe quoi. Le bonheur. Je pouvais jouer avec le feu tant que je voulais, je ne risquais plus de mourir. C'était le pied.

Jusqu'au jour où je rencontrais celle qui me fit un effet insoupçonné. Les fantômes pouvaient-ils avoir des sentiments ? Un cœur qui avait cessé de battre pouvait-il encore aimer ? Telle était la question.

Remedy Fitch, celle qui me fit découvrir les bonheurs de l'amour post-mortem.